Que vous soyez expatrié, amoureux des voyages ou à la retraite, investir à l’étranger nécessite un certain nombre de précautions.

Quelles questions dois-je me poser si je souhaite acheter un bien immobilier à l’étranger ?

Quelle est la législation en vigueur ?

La première étape de votre projet immobilier à l’étranger consiste à se renseigner sur la législation locale. En effet, d’un pays à l’autre, les règles fixées pour accéder à la propriété peuvent grandement varier. Il est également fort probable que vous ayez un certain nombre de démarches administratives à effectuer avant de pouvoir prétendre à concrétiser votre projet.

En Angleterre par exemple, vous pouvez tout à fait acheter un bien immobilier, au même titre qu’un natif. Il en est de même aux États-Unis et au Canada.

A l’inverse, l’Australie exige que les demandes d’achat immobilier par les étrangers passent devant une commission, le Foreign Investment Review Board (FIRB). Ce dernier aura un délai de 30 jours pour analyser votre dossier et vous communiquer une réponse. Il convient donc généralement de préciser une mention dans le contrat d’achat, précisant que la vente aura lieu sous réserve d’acceptation par la FIRB.

Dois-je faire appel à une agence ?

En raison des différences de législation d’un pays à un autre, il est largement conseillé de faire appel à une agence immobilière locale. Vous éviterez ainsi bien des ennuis et aurez une meilleur compréhension de l’état du marché.

Aux USA, les avocats sont en charge de réaliser les ventes de biens immobiliers et ce sont donc eux qui rédigent les contrats de vente. Cette démarche prend généralement 3 à 5 jours.

Au canada, enfin, vous devrez faire appel à un notaire ou un avocat pour concrétiser votre projet.

Comment puis-je emprunter ?

Afin de financer votre achat, il est primordial de bien se renseigner sur les conditions d’emprunt dans le pays de votre choix.

Notez tout d’abord qu’il sera probablement difficile d’emprunter à une banque française si vous n’êtes pas déjà propriétaire en France. L’opération est en effet plus risqué qu’un achat traditionnel et l’établissement bancaire exigera certaines garanties (comme la mise en hypothèque de votre bien par exemple). Il est toutefois exigé que la valeur de l’hypothèque couvre la totalité de l’emprunt.

Il est également important d’avoir à l’esprit qu’obtenir un crédit dans une banque locale est généralement plus difficile pour un étranger.

Le plus souvent, votre taux d’intérêt sera probablement plus élevé que la moyenne et un apport important vous sera demandé (généralement entre 30 et 50%).

Pensez enfin à ouvrir un compte dans une banque locale, l’achat s’effectuant le plus souvent dans la devise du pays concerné.

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