Si vivre dans une tiny house offre divers avantages comme une grande liberté de mouvement et une consommation d’énergie réduite, ce type de logement comporte également son lot d’inconvénients.

Quels sont les inconvénients d’une tiny house ?

Un mode de logement incompatible avec la vie de famille

En raison de son espace particulièrement réduit, le tiny house n’est pas adapté à la vie de famille. Si ce type de logement peut parfaitement correspondre à un couple d’adultes, la situation se complique rapidement si vous souhaitez y emménager avec des enfants. En effet, les enfants en bas âge ont généralement besoin d’un minimum d’espace pour vivre confortablement et la tiny house rend particulièrement difficile la gestion des contraintes imposées par la parentalité (santé, école, vacances scolaires…).

Le poids maximum limite les dimensions et les équipements du logement

Du point de vue de la réglementation, une tiny house ne peut pas dépasser 3,5 tonnes. Le plateau remorque sur lequel repose le logement avoisine généralement les 500 kgs et l’utilisation du bois comme matériau principal de la tiny house, pour des raisons de facilité d’aménagement et d’isolation, est particulièrement lourd. De plus, les accessoires indispensables (électroménagers, vaisselle, décoration…) sont également à prendre en compte et peuvent vite limiter le niveau de confort de ce type de logement. 

Enfin, des limitations s’imposent en terme de gabarits :

  • la largeur doit être inférieure à 2m55
  • La hauteur ne peut dépasser les 4m si vous souhaitez voyager partout en Europe
  • La longueur doit être inférieure à 18m avec la remorque

Le stationnement très réglementé 

Bien que l’idée de pouvoir stationner son logement ou bon vous semble est souvent avancée comme argument en faveur de la tiny house, la réalité est toute autre. 

En effet, la loi de l’urbanisme nécessite une déclaration préalable pour un stationnement supérieur a une durée de 3 mois.

De plus, il est interdit de stationner dans certains espaces :

  • Les zones agricoles A « strictes »
  • Les zones naturelles N protegees des PLU
  • Les secteurs où le camping est interdit
  • Les bois, forêts et parcs classés par un PLU comme espaces boisés à conserver
  • Les forêts classés en application du titre 1er du livre IV du Code forestier

Dans tous les cas, contactez systématiquement la mairie rattachée au terrain où vous souhaitez stationner pour obtenir une autorisation. Il est également à noter que le raccordement aux réseaux d’électricité, d’eau et d’assainissement collectif ne doit pas impacter les budgets des collectivités locales.

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