Composée d’une quarantaine de sculptures plus vraies que nature, l’exposition « Hyperréalismes » s’est installée à la sucrière de Lyon depuis le 11 février dernier.
Qu’est ce que l’hyperréalisme ?
Né en 1965 aux Etats-Unis, l’hyperréalisme correspond initialement à la reproduction d’une image à un niveau de réalisme tel que le spectateur ne sait dire s’il s’agit d’une peinture ou d’une photographie. Ce mouvement constitue généralement une critique de la société de consommation par l’illustration de scènes de la vie quotidienne. Très inspiré du Pop Art, l’hyperréalisme s’en détache toutefois par une illustration beaucoup moins abstraite.
Norman Rockwell, illustrateur pour de nombreux quotidiens américains, en est l’un des annonciateurs. Son œuvre la plus célèbre est sans aucun doute « The Four Freedoms », dans laquelle il représente les quatre libertés énoncées dans le discours de Roosevelt du 6 janvier 1941 : la liberté de parole, de culte, de vivre à l’abri de la peur et du besoin.
Par la suite, les artistes de ce mouvement prennent le contrepied de ces idéaux en critiquant la société de consommation, la pauvreté et la dépendance de la classe moyenne américaine.
Hyperréalisme : l’exposition
L’exposition « Hyperréalisme – Ceci n’est pas un corps » exposée à la sucrière de Lyon est composée de plus de 40 sculptures de grands artistes internationaux tels que Ron Mueck, Duane Hanson ou John DeAndrea. Six concepts y sont exposés : Répliques humaines, Monochromes, Morceaux de corps, Jeux de taille, Réalités difformes et Frontières mouvantes.
D’une durée de 1h environ, l’exposition est accessible à tous les âges et est ouverte du mardi au vendredi de 10h à 17h et les week-ends, jours fériés et pendant les vacances scolaires de 10h à 18h.
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Photos : wim hoppenbrouwers