La plupart des vacanciers séjournant dans un hébergement temporaire, comme un appartement meublé par exemple, peuvent être amenés à devoir payer une taxe de séjour.

En quoi consiste-t-elle et comment est-elle calculée ?

A quoi sert la taxe de séjour ?

Instaurée par la loi du 13 avril 1910 en France, la taxe de séjour est une taxe payée par les voyageurs qui séjournent dans des communes françaises à forte fréquentation touristique.

Elle concerne ainsi près de 15 000 communes françaises.

Elle est collectée par l’hébergeur (hôtels ou agences de locations temporaires par exemple) et est ensuite reversée à la commune. Elle est exclusivement destinée à des dépenses permettant de promouvoir la commune et de favoriser le tourisme. Elle est donc mise à disposition de l’office de tourisme qui l’utilisera notamment pour créer des salons ou tout événements favorisant le tourisme par exemple.

Comment est-elle calculée ?

Le montant de la taxe de séjour est fixé librement par chaque commune mais doit respecter un certain plafond.

Vous pouvez retrouver les plafonds appliqués en France en suivant ce lien et les plafonds appliqués à Lyon en cliquant ici.

Le montant de la taxe de séjour est ensuite calculé par personnes et par nuits.

Exemple :

Par exemple, si la taxe de séjour de votre hébergement temporaire à Lyon est de 0.83 € et pour un séjour de 3 nuits pour deux adultes, le montant total de la taxe de séjour sera de :

0.83 x 3 x 2 = 4.98 €

Qui est soumis à la taxe de séjour ?

Certains types de vacanciers sont exonérés de taxe de séjour, à savoir :

  • Les enfants de moins de 13 ans
  • Les saisonniers employés par la commune
  • Les personnes en hébergement d’urgence ou en relogement temporaire
  • Les occupants de locaux gérés par des associations si le loyer ne dépasse pas un certain montant, fixé par la commune

 

 

 

 

 

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